Bonjour Alice, première saison à Cannes avec l’objectif maintien réussi…
Peux-tu nous parler de ton arrivée et de ce début de saison, plutôt chaotique à plusieurs titres.
A.B : Le début de saison était effectivement compliqué pour tout le monde entre l’arrêt des compétitions, les gymnases fermés ainsi que les salles de sport. Heureusement, dès mon arrivée l’équipe m’a très bien intégrée, et j’ai très vite compris que le groupe serait solide et prêt à affronter les épreuves imposées par la crise sanitaire.
Un changement d’entraîneur en janvier, comment l’as-tu ressenti personnellement et comment le groupe l’a perçu ?
A.B : Un changement aussi soudain est toujours difficile pour un groupe puisqu’il ne dépend pas des joueuses et qu’il faut s’adapter. Mais encore une fois, notre groupe en a profité pour se consolider encore plus et Stéphane Sedano a relevé le défi qui était de nous maintenir. C’est le plus important.
L’équipe a attaqué les playdowns en position favorable, mais avec un premier match raté. As-tu eu peur de la descente ?
A.B : Je ne peux pas dire que je n’y ai jamais pensé. Évidemment qu’après le match à Octeville, j’ai douté. Pas en notre handball parce que j’étais persuadée qu’on avait les ressources pour se maintenir en D2. Les playdowns sont une phase de championnat très dure mentalement. Il fallait redoubler d’agressivité et de combativité, ce qui est je trouve le plus difficile dans un groupe aussi jeune que le nôtre. Mais les filles ont redoublé d’efforts à ce niveau-là et ça a payé. Je suis très fière de nous toutes.
Finalement vous vous sauvez avant même la dernière journée du championnat, une réelle satisfaction ?
A.B : Oui, clairement. Pouvoir se maintenir, tout en prenant notre revanche contre Octeville à domicile avec notre public, quel bonheur ! Cela a permis de jouer la fin du championnat sans pression et que tout le monde prenne du plaisir sur le terrain pour conclure cette saison si particulière.
Ton pire moment dans la saison ?
A.B : Je pense à la défaite contre Clermont à domicile où nous avons perdu nos moyens et joué complètement à l’envers. Une heure de match c’est très long quand tout va de travers et que personne n’arrive à relever la tête.
Ton meilleur moment dans la saison ?
A.B : La victoire contre Octeville sans aucun doute, déjà parce qu’elle a été suivie d’un sentiment de satisfaction et de soulagement profond. Mais aussi parce que retrouver du public après 8 mois d’absence, cela m’a vraiment fait vibrer !
Un mot sur l’équipe, que l’on a vu solidaire et pleine d’envie toute l’année.
A.B : Juste merci à cette équipe de meufs géniales, qui ont su rester fortes et rigoureuses jusqu’à la fin, malgré les défaites et les inquiétudes. Et bon vent à celles qui s’en vont vers d’autres horizons !
Un mot sur le staff et le coach.
A.B : Merci également à eux qui ont dû composer avec les obstacles et les incertitudes imposés par la crise sanitaire. Et merci d’avoir toujours cru en nous, jusqu’au bout.
Un mot sur ton président.
A.B : Notre président a été clair avec nous. Il nous a fait confiance, à toutes les joueuses et nous a suivis autant qu’il a pu, jusqu’à Octeville. Lui offrir le maintien, de plus pour son anniversaire, était tout ce que j’espérais pour le remercier de cette confiance qu’il nous a accordée.
Une ou des anecdotes sur cette saison ?
A.B : Les fous rires à l’entraînement grâce aux chutes de Margot Lefevre, aux moments gênants donnés par Nicole Andersen, aux multiples questions inutiles de Camille Jacinto, aux blagues de beauf de Mélanie Chatelet, aux twerks magiques d’Anna, aux folies de Louise Cavanié, à l’humour incroyable de Diorobo Sacko, à la mollesse de Énora Pataud et aux pics merveilleusement bien placés de Aline Scolastica… mais également pour tout le reste qui nous a permis de vivre une superbe saison.
Le coach a décidé de te confier le capitanat la saison prochaine, en remplacement d’Aline Scolastica qui part à Thuir et qui vient de passer 5 saisons au club ! Ça doit être une fierté pour toi ? Tu en penses quoi ?
A.B : C’est une grosse pression, passer derrière capitaine Aline qui avait toujours la parole sage Je remercie Stephane de me faire confiance. Les individualités de chacune sont importantes pour créer un groupe, le capitaine est seulement son porte-parole. Il s’assure qu’il vive bien et que tout le monde avance dans la même direction. J’espère être à la hauteur pour le staff et les filles.
Le mot de la fin ?
A.B : Encore un grand merci à tous ceux qui ont participé de loin ou de près à la bonne réussite de cette saison : mes coéquipières, le staff, les bénévoles, le public derrière leurs écrans et dans les tribunes. C’est grâce à vous tous que l’objectif est atteint ! Maintenant place à une trêve bien méritée pour repartir de plus belle !
INTERVIEW ALICE BARRES
Bonjour Alice, première saison à Cannes avec l’objectif maintien réussi…
Peux-tu nous parler de ton arrivée et de ce début de saison, plutôt chaotique à plusieurs titres.
A.B : Le début de saison était effectivement compliqué pour tout le monde entre l’arrêt des compétitions, les gymnases fermés ainsi que les salles de sport. Heureusement, dès mon arrivée l’équipe m’a très bien intégrée, et j’ai très vite compris que le groupe serait solide et prêt à affronter les épreuves imposées par la crise sanitaire.
Un changement d’entraîneur en janvier, comment l’as-tu ressenti personnellement et comment le groupe l’a perçu ?
A.B : Un changement aussi soudain est toujours difficile pour un groupe puisqu’il ne dépend pas des joueuses et qu’il faut s’adapter. Mais encore une fois, notre groupe en a profité pour se consolider encore plus et Stéphane Sedano a relevé le défi qui était de nous maintenir. C’est le plus important.
L’équipe a attaqué les playdowns en position favorable, mais avec un premier match raté. As-tu eu peur de la descente ?
A.B : Je ne peux pas dire que je n’y ai jamais pensé. Évidemment qu’après le match à Octeville, j’ai douté. Pas en notre handball parce que j’étais persuadée qu’on avait les ressources pour se maintenir en D2. Les playdowns sont une phase de championnat très dure mentalement. Il fallait redoubler d’agressivité et de combativité, ce qui est je trouve le plus difficile dans un groupe aussi jeune que le nôtre. Mais les filles ont redoublé d’efforts à ce niveau-là et ça a payé. Je suis très fière de nous toutes.
Finalement vous vous sauvez avant même la dernière journée du championnat, une réelle satisfaction ?
A.B : Oui, clairement. Pouvoir se maintenir, tout en prenant notre revanche contre Octeville à domicile avec notre public, quel bonheur ! Cela a permis de jouer la fin du championnat sans pression et que tout le monde prenne du plaisir sur le terrain pour conclure cette saison si particulière.
Ton pire moment dans la saison ?
A.B : Je pense à la défaite contre Clermont à domicile où nous avons perdu nos moyens et joué complètement à l’envers. Une heure de match c’est très long quand tout va de travers et que personne n’arrive à relever la tête.
Ton meilleur moment dans la saison ?
A.B : La victoire contre Octeville sans aucun doute, déjà parce qu’elle a été suivie d’un sentiment de satisfaction et de soulagement profond. Mais aussi parce que retrouver du public après 8 mois d’absence, cela m’a vraiment fait vibrer !
Un mot sur l’équipe, que l’on a vu solidaire et pleine d’envie toute l’année.
A.B : Juste merci à cette équipe de meufs géniales, qui ont su rester fortes et rigoureuses jusqu’à la fin, malgré les défaites et les inquiétudes. Et bon vent à celles qui s’en vont vers d’autres horizons !
Un mot sur le staff et le coach.
A.B : Merci également à eux qui ont dû composer avec les obstacles et les incertitudes imposés par la crise sanitaire. Et merci d’avoir toujours cru en nous, jusqu’au bout.
Un mot sur ton président.
A.B : Notre président a été clair avec nous. Il nous a fait confiance, à toutes les joueuses et nous a suivis autant qu’il a pu, jusqu’à Octeville. Lui offrir le maintien, de plus pour son anniversaire, était tout ce que j’espérais pour le remercier de cette confiance qu’il nous a accordée.
Une ou des anecdotes sur cette saison ?
A.B : Les fous rires à l’entraînement grâce aux chutes de Margot Lefevre, aux moments gênants donnés par Nicole Andersen, aux multiples questions inutiles de Camille Jacinto, aux blagues de beauf de Mélanie Chatelet, aux twerks magiques d’Anna, aux folies de Louise Cavanié, à l’humour incroyable de Diorobo Sacko, à la mollesse de Énora Pataud et aux pics merveilleusement bien placés de Aline Scolastica… mais également pour tout le reste qui nous a permis de vivre une superbe saison.
Le coach a décidé de te confier le capitanat la saison prochaine, en remplacement d’Aline Scolastica qui part à Thuir et qui vient de passer 5 saisons au club ! Ça doit être une fierté pour toi ? Tu en penses quoi ?
A.B : C’est une grosse pression, passer derrière capitaine Aline qui avait toujours la parole sage Je remercie Stephane de me faire confiance. Les individualités de chacune sont importantes pour créer un groupe, le capitaine est seulement son porte-parole. Il s’assure qu’il vive bien et que tout le monde avance dans la même direction. J’espère être à la hauteur pour le staff et les filles.
Le mot de la fin ?
A.B : Encore un grand merci à tous ceux qui ont participé de loin ou de près à la bonne réussite de cette saison : mes coéquipières, le staff, les bénévoles, le public derrière leurs écrans et dans les tribunes. C’est grâce à vous tous que l’objectif est atteint ! Maintenant place à une trêve bien méritée pour repartir de plus belle !